Il y a des fois, quand on s'arrête et que l'on essais parfois bien difficilement de faire le point, même si ce métier est pour moi la plus belle aventure que jamais étant petit je n'aurai imaginé, il y a pleins de difficultées surtout quand on se lance, on les encaisse, on s'adapte au manque de trèsorerie, on se défonce parce que l'on ne sait pas faire autrement que de tout donner à cette passion, et arrive petit à petit ces moments que l'on prend pour partager ce si grand plaisir de faire enfin, son propre produit.
J'ai eu la très grande chance de rencontrer depuis 2 années des gens formidables, tous passionnés, à l'écoute de mes discours, en quète d'informations complémentaires pour agrandir leurs connaissances du monde du vin. La plupart se retrouve ici sur BDE, Alain et Evelyne, Vincent, Christian et Dominique (encore des amis Suisses
)L'autre Vincent, Joseph, j'en oublie surement comme Fred qui ne fais plus coucou ici et c'est bien dommage, Gweno et de plus près avec ce si joli week-end: Steph et Marie
.
Arrivés sur la pointe des pieds déjà tout exité de présenter mes vins et de rencontrer la fine équipe de BDE 24, j'en suis revenu tellement heureux que je me demande si je vais pas revenir en arrière pour refaire ce week-end.
Merci à ces 2 tourtereaux aussi aimable qu'attachant qui nous ont si bien reçu.
Parti donc avant tout pour parler et faire découvrir les vins de Cornélie, nous nous sommes retrouvés à une huitaine au bord d'une terrasse. Même le beau temps s'était joint à notre week-end.
C'est une belle équipe de bons vivants qu'avait réunis Stéphane pour l'occasion.
Comme d'habitude, j'ai pas encore compris qu'il faut leur laisser un peu la parole, j'ai donc occuper la place Ă parler de ce que j'aime
Je laisse donc le soin Ă nos convives de raconter leurs impressions
Par contre, le soir branlebas de combat, comme annoncé et prévu malgré le fait que nous ne soyons que 2 à vraiment déguster, nos femmes nous ont aidés un peu quand même.
Nous avons donc présenter chacun nos vins en même temps, en commençant par le liquoreux que je préférai en ce début de repas (merci Steph de m'avoir laisser faire..), puis à suivi les secs et les rouges.
1 liquoreux , 1 sec et 2 rouges chacun
début des hostilités:
Sigalas Rabaud 1999:choisi car millésime par très réputé, je voulais montrer que le temps permet à certains vins de s'exprimer:
la couleur est assez sombre pour un liquoreux de cet age, (d'où la petite erreur de Steph qui a été peut-être influencé par cette robe orangé), nez d'abricot bien confit, citronné à souhait, le nez est plein de charme.
En bouche, je retrouve les saveurs de grands sauternes, ceux qui savent bien garnir le palais et dont l'expression témoigne d'un très bon travail. La longueur est assez phénoménale. Malgré mon amour pour ces vins, je ne peux m'empécher de trouver un petit côté excessif, celui senti en fond de bouche mais pas à la première gorgée (heu j'ai pas tout craché, pourquoi fallait???
)mais on va dire presque à la dernière, ce côté siropeux, gras, garnissant la bouche. Dommage, ma note en aurait été meilleure:
17Je pense sincèrement qu'il est dans sa bonne décennie pour être dégusté, à revoir d'ici 5 à 7 ans l'équilibre ne sera peut-être pas aussi beau à cause de ce côté sucre en léger excès
Vin de Steph: Domaine de Cauhapé, Noblesse du temps 2000.
nez complexe de fruits exotiques (tu sais Marie, comme la couleur de mon tring éléphant que j'ai dû laisser sur le lustre
), mangue, papaille, marquée d'une belle acidité, je me sens déjà dans le Jurançon.
La robe est plus claire que le 1er vin, mais c'est normal, par contre elle scintille bien tellement elle est limpide.
En bouche, l'acidité, toujours là mais sans excès, se marie bien avec ce compexe de fruits sans opulence.
La finale est d'une belle longueur, avec beaucoup de finesse
Ma note correspond au plaisir reçu par l'équilibre de ce vin, car on ne peut les comparer: 17.5
Les secs et rouges viendront plus tard dans la journée car si mon patron passe......
ben ouais, y'en a qui bosse ici (hein Philou???
)
Dernier petit mot:
il n'existe pas de grand homme sans avoir une grande femme derrière. Notre week-end à été comblé par nos femmes respectives sans qui nous ne serions pas grand chose. pour ma part je ne serai jamais un grand homme, mais quel plaisir de partager ces bons moments de la vie quand on est si bien entourés.
Elles pourraient même venir nous dire leurs impressions, car préférant dire "je n'y connais rien" elles ont su trouver des points bien précis à chacun des vins présentés
si internet marche, la suite bientĂ´t ainsi que celle de jeudi
Merci encore
Patrick